Cette photo n’est pas de cette année mais elle donne un peu l’ambiance de cette semaine de février, en attendant l’épisode cévenol prévu et les prochaines gelées ..
Archives du mot-clé 105VR
Portrait bis
Portrait
Slurp !
Dans le même massif que la « mante verte », cette chenille en train de se régaler de boutons floraux.
Slackline
Ma vie ne tient qu’à un fil .. (2)
Me voici sorti de l’œuf ! Contrairement à mes parents qui adorent le nectar (c’est le cas pour beaucoup d’insectes adultes) je me délecte de pucerons, de cochenilles, d’oeufs d’acariens (c’est le cas pour beaucoup de larves) ..
Il est encore difficile de me reconnaitre.. ce sera plus facile lorsque je serai imago (adulte). J’aurai radicalement changé et on m’appellera la mouche aux yeux d’or, ou encore la chrysope dorée :), ce petit insecte ailé vert qu’on voit souvent dans les maisons.
Alors de grâce , la prochaine fois que vous nous voyez sur un de vos murs ou sur une fenêtre, ne nous aspirez pas et pensez que nous sommes utiles pour votre jardin et vos plantes. Nous sommes d’ailleurs utilisés en agriculture biologique, en déposant des oeufs sur des plantes infestées de parasites.
Ma vie ne tient qu’à un fil ..
Garde-manger (8) – Qui est qui ?
Voici des cellules ouvertes sur le groupe de nids qui était détaché. On peut y voir un nid vide, un nid avec une chrysalide de guêpe fouisseuse qui va atteindre sa forme adulte et un troisième avec un ensemble de plusieurs chrysalides qui ont parasité l’hôte d’origine, la guêpe. Je suppose qu’il s’agit d’ichneumons qui ont réussi à investir les lieux (cf l’article précédent garde-manger (4) – le piratage ), mais je n’en ai pas la confirmation car je n’ai pas trouvé d’illustrations sur ce sujet. Sinon il s’agit d’un autre parasite qui opèrerait également aux dépends de ces guêpes fouisseuses. Leur taille est en tout cas beaucoup plus modeste et un seul nid permet de produire plusieurs spécimens.
Garde-manger (7) – Atelier poterie
Après avoir vu les nids de terre façonnés par notre guêpe fouisseuse, voici comment elle collecte les boulettes de boue qui servent à ces constructions. Trouver d’abord une zone humide, puis une fois posée planter les mandibules dans la boue, tout en reculant pour former une boule de terre ; la tenir fermement et décollage en direction du chantier.
Garde-manger (6) – Les yeux plus gros que le ventre ?
Garde-manger (5) – Dans le nid ..
Epilogue (ou pas..) de la série d’articles consacrés aux guêpes fouisseuses .. j’ai profité d’un groupe de nids qui était détaché du mur pour entreprendre l’ouverture d’une des urnes. J’ai repéré une trace de piqure en surface pour creuser délicatement l’enveloppe. La femelle ichneumon ne s’est pas trompée, à l’aplomb du trou se trouve bien la larve de la guêpe !! Et ce n’est pas le coup du hasard, car il y a pas mal de place dans le nid, encore occupé à 80% par les araignées paralysées .. le système de repérage par les antennes doit bien valoir l’échographie.

Garde-manger (4) – Le piratage
Quatrième volet consacré à la guêpe maçonne sceliphron caementarium, où intervient une nouvelle protagoniste. Une femelle de acroricnus (seductor ?), de la famille des Ichneumonidae, profite de l’absence de la guêpe pour pondre à l’intérieur des nids de terre. Grâce à son ovipositeur, cette longue seringue située à l’extrémité de son abdomen, elle va pouvoir traverser la paroi de la cellule pour aller déposer son oeuf sur la larve de sceliphron. L’opération est précise, ses antennes en contact avec la surface du nid lui permet de situer précisément la larve. Cette attaque intervient donc dans les nids plus anciens, là où les larves sont déjà développées.. Après avoir commencé à dévorer les araignées paralysées qui remplissent leurs nids, elles vont à leur tour être dévorées par une autre larve. La petite touche pour faire froid dans le dos, les larves d’ichneumon savent consommer leur hôte de façon méthodique, en évitant de commencer par les organes vitaux, afin de le conserver en vie le plus longtemps possible..

Garde-manger (3) – Le contenu
Après « Garde-manger » et « Garde-manger 2« , ceci est la suite de ces articles consacrés à la guêpe maçonne. Voici le contenu d’un ancien nid, dans lequel l’œuf n’a pas éclos ou bien la larve est morte très tôt. Ces araignées (il y en avait 18) sont un peu comme des momies exhumées de leur sarcophage. Pour la première photo j’ai eu recours à la technique du focus-stacking. Cela consiste à prendre une série de photos en changeant la zone de mise au point pour les assembler ensuite et obtenir une profondeur de champ impossible à avoir avec une seule photo en macro… à suivre


Garde-manger (2) – Le remplir
Suite de « Garde-manger« . Ce n’est pas tout ça, mais après avoir construit le « cocon », encore faut il le remplir. Encore beaucoup de voyages, cette fois ci non pas pour transporter le mortier mais pour amener les araignées capturées et paralysées. Une fois arrivé, c’est la tête la première ou en marche arrière que la dépose se fait. Quand l’urne sera pleine et que l’œuf sera déposé, il n’y aura plus qu’à fermer le tout avec un petit couvercle en terre.

Garde-manger
Premier épisode de quelques photos consacrées aux guêpes maçonnes. Elles sont surnommées ainsi car elles confectionnent des urnes en terre dans lesquelles elles enferment leur œuf avec une réserve de nourriture (en l’occurrence des araignées). Petit détail pour donner la chair de poule, les proies sont paralysées et non pas mortes, afin de ne pas se décomposer. Le processus normal pour arriver à la naissance de la guêpe est de manger tout ce qu’il y a dans son sarcophage de terre, puis de se transformer en adulte avant de sortir en découpant le couvercle à l’aide de ses mandibules. Mais ce n’est pas toujours gagné comme nous le verrons dans un prochain article.. mais pour l’instant quelques photos 🙂 . J’ai identifié cette guêpe comme étant une Sceliphron caementarium… à suivre

