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Gui du pin

A ma grande surprise j’ai découvert que le gui s’attaquait aussi au pin. Il s’agirait d’une sous espèce, Viscum album austriacum. L’histoire ne dit pas si il a les mêmes vertus que le gui des feuillus (Viscum album album), pour l’usage qu’en font les druides 🙂

gui du pin
Pin parasité par le gui – région de Gap (05).

Invasion

Cette promiscuité n’a pas que des avantages, et permet le développement d’un terrible parasite des abeilles, le varroa. Des traitements existent mais aucun ne permet de l’éradiquer, plusieurs étapes sont nécessaires au cours de la saison pour limiter l’infestation.

Ici ce sont des varroas sur des cellules de couvain. Ils parasitent les abeilles à tous les stades de leur développement, entrainant une mortalité accrue, un affaiblissement de la colonie pouvant provoquer sa disparition.

varroas

(article rapatrié depuis mon autre blog)

 

 

Garde-manger (8) – Qui est qui ?

Voici des cellules ouvertes sur le groupe de nids qui était détaché. On peut y voir un nid vide, un nid avec une chrysalide de guêpe fouisseuse qui va atteindre sa forme adulte et un troisième avec un ensemble de plusieurs chrysalides qui ont parasité l’hôte d’origine, la guêpe. Je suppose qu’il s’agit d’ichneumons qui ont réussi à investir les lieux (cf l’article précédent garde-manger (4) – le piratage ), mais je n’en ai pas la confirmation car je n’ai pas trouvé d’illustrations sur ce sujet. Sinon il s’agit d’un autre parasite qui opèrerait également aux dépends de ces guêpes fouisseuses. Leur taille est en tout cas beaucoup plus modeste et un seul nid permet de produire plusieurs spécimens.

Sceliphron chrysa (4)Sceliphron chrysa (3)

 

 

 

 

Garde-manger (5) – Dans le nid ..

Epilogue (ou pas..)  de la série d’articles consacrés aux guêpes fouisseuses .. j’ai profité d’un groupe de nids qui était détaché du mur pour entreprendre l’ouverture d’une des urnes. J’ai repéré une trace de piqure en surface pour creuser délicatement l’enveloppe. La femelle ichneumon ne s’est pas trompée, à l’aplomb du trou se trouve bien la larve de la guêpe !! Et ce n’est pas le coup du hasard, car il y a pas mal de place dans le nid, encore occupé à 80% par les araignées paralysées .. le système de repérage par les antennes doit bien valoir l’échographie.
Sceliphron 11
Un nid ouvert, la larve est « dans les bras » d’une des araignées capturées et enfermées avec elle pour la nourrir jusqu’à ce qu’elle occupe tout le volume du nid. Elle sera ensuite prête à entamer sa métamorphose pour devenir un imago et à son tour un redoutable prédateur.

 

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Garde-manger (4) – Le piratage

Quatrième volet consacré à la guêpe maçonne sceliphron caementarium, où intervient une nouvelle protagoniste. Une femelle de acroricnus (seductor ?), de la famille des Ichneumonidae, profite de l’absence de la guêpe pour pondre à l’intérieur des nids de terre. Grâce à son ovipositeur, cette  longue seringue située à l’extrémité de son abdomen, elle va pouvoir traverser la paroi de la cellule pour aller déposer son oeuf sur la larve de sceliphron. L’opération est précise, ses antennes en contact avec la surface du nid lui permet de situer précisément la larve. Cette attaque intervient donc dans les nids plus anciens, là où les larves sont déjà développées.. Après avoir commencé à dévorer les araignées paralysées qui remplissent leurs  nids, elles vont à leur tour être dévorées par une autre larve. La petite touche pour faire froid dans le dos, les larves d’ichneumon savent consommer leur hôte de façon méthodique, en évitant de commencer par les organes vitaux, afin de le conserver en vie le plus longtemps possible..
acroricnus (1)
Une femelle d’ichneumon acroricnus (seductor ?), s’approche de nids de guêpe fouisseuse pour y pondre ses oeufs sur les larves enfermées.

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