Archives du mot-clé Prédateur
Mante verte
A l’affut ..
Dos crawlé
La notonecte, de la famille des punaises, évolue et chasse sous l’eau. Elle respire grâce à l’air collecté avec les poils de ses pattes et emmagasiné pour former une bulle sur ses élytres.
Elle vole également très bien. Son surnom est « abeille d’eau », je vous laisse deviner pourquoi .. non, non elle ne fait pas de miel 🙂
Avec une paille, s’il vous plait !
Asian hornet
Décidément la vie n’est pas toujours rose pour nos abeilles. Un nouveau prédateur a fait son apparition depuis quelques années, le frelon asiatique. Il adore les abeilles, qu’il vient « cueillir » devant la ruche. En vol stationnaire il attend une occasion pour capturer sa proie, ici il s’est posé dans un figuier situé à une dizaine de mètres de la ruche pour la déguster..
(article rapatrié depuis mon autre blog)
Ma vie ne tient qu’à un fil .. (2)
Me voici sorti de l’œuf ! Contrairement à mes parents qui adorent le nectar (c’est le cas pour beaucoup d’insectes adultes) je me délecte de pucerons, de cochenilles, d’oeufs d’acariens (c’est le cas pour beaucoup de larves) ..
Il est encore difficile de me reconnaitre.. ce sera plus facile lorsque je serai imago (adulte). J’aurai radicalement changé et on m’appellera la mouche aux yeux d’or, ou encore la chrysope dorée :), ce petit insecte ailé vert qu’on voit souvent dans les maisons.
Alors de grâce , la prochaine fois que vous nous voyez sur un de vos murs ou sur une fenêtre, ne nous aspirez pas et pensez que nous sommes utiles pour votre jardin et vos plantes. Nous sommes d’ailleurs utilisés en agriculture biologique, en déposant des oeufs sur des plantes infestées de parasites.
Garde-manger (6) – Les yeux plus gros que le ventre ?
Garde-manger (5) – Dans le nid ..
Epilogue (ou pas..) de la série d’articles consacrés aux guêpes fouisseuses .. j’ai profité d’un groupe de nids qui était détaché du mur pour entreprendre l’ouverture d’une des urnes. J’ai repéré une trace de piqure en surface pour creuser délicatement l’enveloppe. La femelle ichneumon ne s’est pas trompée, à l’aplomb du trou se trouve bien la larve de la guêpe !! Et ce n’est pas le coup du hasard, car il y a pas mal de place dans le nid, encore occupé à 80% par les araignées paralysées .. le système de repérage par les antennes doit bien valoir l’échographie.

Garde-manger (4) – Le piratage
Quatrième volet consacré à la guêpe maçonne sceliphron caementarium, où intervient une nouvelle protagoniste. Une femelle de acroricnus (seductor ?), de la famille des Ichneumonidae, profite de l’absence de la guêpe pour pondre à l’intérieur des nids de terre. Grâce à son ovipositeur, cette longue seringue située à l’extrémité de son abdomen, elle va pouvoir traverser la paroi de la cellule pour aller déposer son oeuf sur la larve de sceliphron. L’opération est précise, ses antennes en contact avec la surface du nid lui permet de situer précisément la larve. Cette attaque intervient donc dans les nids plus anciens, là où les larves sont déjà développées.. Après avoir commencé à dévorer les araignées paralysées qui remplissent leurs nids, elles vont à leur tour être dévorées par une autre larve. La petite touche pour faire froid dans le dos, les larves d’ichneumon savent consommer leur hôte de façon méthodique, en évitant de commencer par les organes vitaux, afin de le conserver en vie le plus longtemps possible..

Garde-manger (3) – Le contenu
Après « Garde-manger » et « Garde-manger 2« , ceci est la suite de ces articles consacrés à la guêpe maçonne. Voici le contenu d’un ancien nid, dans lequel l’œuf n’a pas éclos ou bien la larve est morte très tôt. Ces araignées (il y en avait 18) sont un peu comme des momies exhumées de leur sarcophage. Pour la première photo j’ai eu recours à la technique du focus-stacking. Cela consiste à prendre une série de photos en changeant la zone de mise au point pour les assembler ensuite et obtenir une profondeur de champ impossible à avoir avec une seule photo en macro… à suivre


Garde-manger (2) – Le remplir
Suite de « Garde-manger« . Ce n’est pas tout ça, mais après avoir construit le « cocon », encore faut il le remplir. Encore beaucoup de voyages, cette fois ci non pas pour transporter le mortier mais pour amener les araignées capturées et paralysées. Une fois arrivé, c’est la tête la première ou en marche arrière que la dépose se fait. Quand l’urne sera pleine et que l’œuf sera déposé, il n’y aura plus qu’à fermer le tout avec un petit couvercle en terre.

Garde-manger
Premier épisode de quelques photos consacrées aux guêpes maçonnes. Elles sont surnommées ainsi car elles confectionnent des urnes en terre dans lesquelles elles enferment leur œuf avec une réserve de nourriture (en l’occurrence des araignées). Petit détail pour donner la chair de poule, les proies sont paralysées et non pas mortes, afin de ne pas se décomposer. Le processus normal pour arriver à la naissance de la guêpe est de manger tout ce qu’il y a dans son sarcophage de terre, puis de se transformer en adulte avant de sortir en découpant le couvercle à l’aide de ses mandibules. Mais ce n’est pas toujours gagné comme nous le verrons dans un prochain article.. mais pour l’instant quelques photos 🙂 . J’ai identifié cette guêpe comme étant une Sceliphron caementarium… à suivre

